Douleur lombaire de nature mécanique
La douleur lombaire de nature mécanique est un terme général décrivant la douleur causée par le stress quotidien et les tensions sur les structures de la colonne vertébrale que le corps n’arrive pas à gérer, plutôt que causée par une anomalie structurelle.
Elle représente environ 95 % de toutes les douleurs au dos et comprend les douleurs produites par les articulations, les ligaments, les disques, les muscles et la relation entre toutes ces structures qui composent la colonne vertébrale.
Causes
La cause et/ou la source spécifiques de la douleur ne peuvent pas toujours être déterminées et ont souvent plusieurs facteurs contributifs. Notamment :
- Mauvais contrôle musculaire ou déséquilibre musculaire autour de la colonne vertébrale
- Manque général de condition physique empêchant le corps de répartir le stress et les efforts normaux
- Mauvaise posture
- Mauvaise posture assise ou mode de vie sédentaire
- Actions de flexion et de levage incorrectes.
Symptômes
- Douleur dans le bas du dos
- Douleur irradiant dans la fesse et/ou la jambe
- Spasmes musculaires
Diagnostic
Le diagnostic est établi en fonction de vos antécédents, du comportement de la douleur et d’un examen physique. S’il n’y a aucun signe de pincement ou d’irritation nerveuse, par exemple une faiblesse, des picotements ou un engourdissement, il est fort probable que votre douleur soit une « douleur lombaire de nature mécanique ».
La douleur lombaire de nature mécanique est souvent diagnostiquée à la place de la spondylose ou de la discopathie dégénérative, ces deux affections se produisant généralement simultanément. Cependant, le traitement demeure le même pour ces affections.
Aucun autre test ou enquête n’est nécessaire, sauf si le médecin soupçonne une cause autre qu’une « douleur lombaire de nature mécanique ».
Traitement
La douleur lombaire de nature mécanique répond le mieux à la prise en charge conservatrice, qui est très efficace pour résoudre les symptômes.
- Application de chaleur et de glace (peut alterner les deux pendant 20 minutes, deux à trois fois par jour)
- AINS (Advil/ibuprofène) ou analgésiques en vente libre (Tylenol/acétaminophène)
- Les myorelaxants peuvent être indiqués dans certains cas
- Une attitude positive (pleine conscience/méditation)
- Des massages thérapeutiques
- Physiothérapie
- Mobilisation/manipulation de la colonne vertébrale
- Maintien de l’activité physique – par exemple la marche et la nage. Quelle que soit l’activité choisie, elle doit être pratiquée à un certain « rythme », par exemple, commencez lentement (base) pendant une courte période que vous pourrez faire même si vous avez une mauvaise journée. Augmentez progressivement au fil du temps, en fonction de vos capacités, sans aggraver votre douleur
- Maintien des activités régulières dans la mesure du possible et/ou reprendre rapidement les activités normales
Un physiothérapeute, un chiropraticien ou un autre professionnel de la thérapie expérimenté peut vous renseigner sur les causes possibles et vous enseigner des changements posturaux bénéfiques et des exercices de renforcement et d’étirement du dos et des muscles abdominaux. Il existe des preuves selon lesquelles l’activité est préférable au repos ou aux traitements passifs, et qu’un plan individualisé de reprise des activités de la vie quotidienne et du travail, selon les besoins, peut être utile. Un programme à la maison encourageant les exercices actifs à long terme et réguliers est l’approche thérapeutique la plus efficace.
La chirurgie n’est pas indiquée pour la douleur lombaire de nature mécanique.
Spondylose/discopathie dégénérative
La spondylose est causée par des modifications normales des vertèbres et des disques de la colonne vertébrale liées à l’âge. Elle peut également être appelée disque dégénératif (maladie), arthrose ou usure. Elle peut être présente n’importe où dans la colonne vertébrale à la suite du processus de vieillissement naturel, mais elle survient le plus souvent dans la colonne cervicale (cou) et lombaire (bas du dos), car ces zones s’acquittent de la majeure partie du travail confié à la colonne vertébrale.
Cause
La dégénérescence se produit dans tous les os et articulations au fil du temps. C’est une partie inévitable du vieillissement. Le processus dégénératif commence chez les personnes dans la vingtaine et 80 % des femmes et 95 % des hommes de plus de 65 ans ont des preuves de tels changements sur l’imagerie diagnostique.
Cela peut signifier la rugosité des surfaces articulaires, l’affaiblissement et l’épaississement des ligaments se fixant sur la colonne vertébrale, ou le développement d’éperons sur les bords des os qui peuvent faire saillie dans les espaces articulaires. Les disques peuvent également se déshydrater, ce qui les rend plus minces et moins flexibles, et donc moins aptes à absorber les chocs, ce qui peut alors augmenter la charge exercée sur d’autres structures, p. ex., les articulations.
Symptômes
La spondylose ne présente souvent aucun symptôme, bien que l’on puisse parfois ressentir un inconfort localisé généralement pire après des périodes d’inactivité, p. ex., le matin ou après une longue période en position assise, et mieux après avoir bougé ou au fur et à mesure que la journée avance. Les changements dégénératifs peuvent contribuer à d’autres affections pouvant causer de la douleur, p. ex. la sténose rachidienne.
Diagnostic
Le diagnostic est généralement établi en fonction des antécédents, des symptômes et d’un examen physique. Dans la plupart des cas, la prise en charge conservatrice est le meilleur traitement, et l’imagerie est rarement nécessaire à moins qu’elle ne modifie le plan de soins.
Traitement
Le
traitement conservateur est généralement tout ce qui est nécessaire pour traiter la spondylose/le changement dégénératif.
- Application de chaleur/froid
- AINS (Advil/ibuprofène) et/ou analgésiques (Tylenol/acétaminophène)
- Les myorelaxants (bien que les preuves à l’appui de leur utilisation soient limitées, ils peuvent être utiles au cas par cas)
- Physiothérapie ou chiropratique fondée sur des données probantes, pour fournir une éducation posturale et relative au mode de vie, ainsi que des exercices appropriés d’étirement et de renforcement qui amélioreront la forme physique générale, la force, l’endurance et la souplesse générale pour la colonne vertébrale et les muscles stabilisateurs du tronc. Un programme à domicile sera fourni pour aider à gérer soi-même ses symptômes.
- Exercice cardiovasculaire (marche, vélo, natation)
- Un état d’esprit positif (p. ex., méditation/conscience)
- Exercice quotidien pour s’étirer et s’échauffer pour la journée
- Perte de poids
La chirurgie n’est pas indiquée en cas de spondylose ou de changements dégénératifs.
Vous pouvez essayer les exercices de base suivants pour cette affection. Si cela aggrave vos symptômes, arrêtez-vous et demandez conseil à un professionnel de la santé.
Sténose rachidienne
La sténose rachidienne est un rétrécissement du canal rachidien, généralement causé par des modifications dégénératives, p. ex., changements arthritiques, notamment le développement des os (éperons), la hernie discale liée à l’âge et à la déshydratation du disque et l’épaississement des tissus (ligaments) qui occupent plus de place dans le canal rachidien, laissant moins de place pour les nerfs. Une sténose peut également se produire au niveau des Foramens intervertébraux (tunnels par lesquels les nerfs sortent à proximité des facettes articulaires), réduisant ainsi l’espace disponible pour la moelle épinière et/ou les nerfs rachidiens lorsqu’ils se divisent et sortent de la moelle épinière. Les structures nerveuses deviennent irritées ou pincées physiquement. Comme ces nerfs alimentent les extrémités et non le dos ou le cou, ils ne causent généralement pas de douleurs au cou ou au dos. Ils provoquent généralement une douleur, une faiblesse et/ou des picotements ou un engourdissement irradiant des bras ou des jambes, qui irradient le long d’un ou des deux bras ou jambes. Ceci est connu sous le nom de claudication neurogène.
Si une sténose survient dans le cou, elle peut entraîner une compression de la moelle épinière appelée myélopathie. En plus de la douleur décrite ci-dessus, il peut exister une instabilité lors de la marche, ainsi qu’une atteinte à la coordination, à la dextérité et à l’équilibre. La myélopathie pourrait devoir faire l’objet d’une intervention opportune par un spécialiste et éventuellement une intervention chirurgicale.
Causes
- Changements dégénératifs de la colonne vertébrale liés à l’âge
- Chirurgie ou blessure antérieure à la colonne vertébrale
- Épaississement des ligaments
- Formation d’éperons et/ou enflure des articulations découlant de l’arthrose
- Hérédité/génétique
- Hernie discale
- Scoliose grave
Symptômes
- Douleur irradiant le long de la jambe (ou des deux jambes) (cela pourrait également se produire dans le cou avec une douleur irradiant dans les épaules, les bras et la main)
- Crampes, faiblesse, picotements et/ou engourdissements intermittents des jambes (bras)
- Pire en se levant et en marchant et avec les activités, y compris se pencher vers l’arrière
- Difficulté à marcher en raison de difficultés à ressentir ou à coordonner les jambes ou de faiblesse
- posture penchée vers l’avant, pour le confort
- Mieux au repos, assis ou penché vers l’avant
- Mauvais équilibre
La claudication neurogène est le symptôme le plus courant de la sténose spinale. Elle est généralement soulagée en se penchant versa l’avant assis ou debout, accroupi ou couché, car ceci « ouvre » l’espace du canal et donne aux nerfs un espace supplémentaire (réduisant ainsi le pincement ou l’irritation).
Diagnostic
Le diagnostic est établi en fonction des antécédents, des symptômes, du comportement de la douleur lors d’une activité physique et d’un examen physique. Une imagerie telle qu’une radiographie ou une IRM pourrait être nécessaire, mais généralement seulement chez les patients présentant des symptômes dominants à la jambe (douleurs dans le dos et la jambe) pour confirmer le diagnostic lorsqu’on estime qu’un traitement au-delà de la gestion conservatrice est nécessaire.
Traitement
Les symptômes sont mieux pris en charge avec un traitement conservateur tel que la physiothérapie. Il a été prouvé qu’un cours de traitement de réadaptation axé sur des exercices encourageant la flexion vers l’avant, le renforcement du tronc et la stimulation de l’activité générale est aussi efficace qu’une intervention chirurgicale pour une sténose de la colonne vertébrale avec beaucoup moins d’effets secondaires indésirables.
Traitements conservateurs
- Modification de l’activité, par exemple établir un rythme et séparer les activités en périodes plus courtes, avec du temps pour s’asseoir ou faire des exercices de flexion entre les périodes d’activité.
- AINS (Advil/ibuprofène) et/ou analgésiques (Tylenol/acétaminophène)
- Les médicaments qui aident spécifiquement à réduire la douleur reliée aux nerf peuvent être utiles (p. ex., Lyrica, gabapentine). Ils doivent être pris régulièrement, conformément à la prescription, pas au fur et à mesure qu’on ressent de la douleur. Un titrage (augmentation progressive de la posologie) est également généralement requis.
- Exercices et étirements
- mouvements qui encouragent l’action de se pencher vers l’avant (flexion)
- éviter de se pencher vers l’arrière (extension)
- Physiothérapie et chiropratique, fondée sur des preuves courantes
- Exercices quotidiens graduels pour améliorer la condition physique
- marcher avec une aide à la marche ou des bâtons nordiques
- vélo
- aquaforme
- Massage
- L’acupuncture peut être bénéfique
- Chaleur
- Perte de poids
- Bonne posture
La réadaptation doit être axée sur des exercices actifs qui encouragent la flexion vers l’avant, le maintien et l’amélioration de la flexibilité et de la stabilité de la colonne vertébrale afin de soulager les racines nerveuses et d’atténuer la douleur. Nous vous encourageons également à faire des exercices qui augmentent votre force, votre endurance et votre équilibre (p. ex., le vélo stationnaire, la natation, l’aquaforme et le tai-chi sont les meilleures recommandations pour cette affection). Vous discuterez probablement aussi de vos habitudes posturales et de la façon dont vous vous tenez, marchez et vous asseyez. Un programme d’exercices à domicile personnalisé vous aidera à gérer vous-même vos symptômes.
Vous pouvez essayer les exercices de base suivants pour cette affection. Si cela aggrave vos symptômes, arrêtez et demandez conseil à un professionnel de la santé.
Traitement chirurgical
Une intervention chirurgicale pourrait être nécessaire s’il y a un pincement important des nerfs (provoquant une douleur dominante à la jambe) qui limite considérablement votre capacité de fonctionner et votre qualité de vie (incapable de marcher même sur de courtes distances) p. ex.
-
Les muscles autour du bassin et des cuisses s’affaiblissent
-
Il devient difficile de contrôler votre intestin ou votre vessie
-
la douleur ne peut pas être contrôlée par la médecine et l’exercice
Habituellement, les patients doivent avoir essayé un plan de traitement conservateur de bonne qualité comprenant toutes les recommandations ci-dessus pendant au moins trois mois avant de procéder à une intervention chirurgicale. L’indication principale est la claudication neurogène (douleur à la jambe) par opposition au mal de dos.
Les meilleurs candidats pour une chirurgie réussie sont ceux dont la douleur diminue en se penchant vers l’avant, avec des zones de sténose moins étendues et qui sont en bonne santé.
Une décompression ou, dans certains cas, une laminectomie est réalisée. Cela implique le retrait d’une petite quantité d’os et de tissu comprimant les nerfs afin d’optimiser l’espace disponible à l’intérieur du canal rachidien ou du Foramen intervertébral. Cela se fait souvent en chirurgie de jour et vous pouvez reprendre vos activités quotidiennes dans un délai de deux à six semaines.
La fusion vertébrale peut être réalisée s’il est nécessaire d’éliminer davantage de tissus, ce qui pourrait compromettre la stabilité de la colonne vertébrale. Cela implique l’insertion de vis, d’une petite cage ou d’autres pièces métalliques qui supportent la colonne vertébrale. Vous serez hospitalisé pendant quelques jours après cette procédure et la reprise des activités normales prendra environ 12 semaines.
La réadaptation après la chirurgie sera dictée par le chirurgien. Il est généralement recommandé de faire de la physiothérapie ou d’autres thérapies qui mettent l’accent sur des exercices de renforcement progressif du dos et du tronc et sur le retour progressif au stress fonctionnel.
Lombalgie discogène : Sans névralgie sciatique (radiculopathie)
Le disque est assis entre les vertèbres et joue le rôle d’amortisseur. Il répartit également le stress de manière uniforme pour résister aux chocs et à la torsion. Il se compose de deux parties : un centre de gel semi-fluide déformable interne nommé noyeau pulpeux et la paroi solide qui l’entoure nommée anneau fibreux. Le sang ne circule pas dans le disque, ce qui limite sa capacité de guérison en cas de blessure.
Les disques peuvent être blessés par des contraintes continues ou répétées dans une zone, provoquant une hernie ou un renflement du gel interne contre ou à travers la paroi annulaire, faisant ainsi dépasser le matériau du disque au-delà des bords des os. Ceci est communément appelé un « disque déplacé », un renflement discal, une protrusion discale ou une hernie discale. La paroi externe de l’anneau contient de nombreuses fibres nerveuses pouvant être touchées par une blessure et causer de la douleur. En raison de la position du disque à proximité des racines nerveuses sortant de la colonne vertébrale (qui contrôlent ensuite vos bras ou vos jambes), il est possible que la lésion discale puisse « pincer » la racine nerveuse la plus proche. Dans l’alternative, la lésion discale peut créer une inflammation qui peut « chimiquement » irriter le nerf plutôt que de le compresser physiquement. L’un ou l’autre de ces processus peut perturber la messagerie normale du nerf, p. ex., changer la sensation, les réflexes et la force ou créer une douleur rayonnante le long du nerf. C’est ce qu’on appelle la radiculopathie (par exemple la névralgie sciatique), qui sera abordée dans la section suivante.
Les bombements discaux sont normaux et au moins 25 % de la population en souffrent sans aucun symptôme. Cependant, ceux qui souffrent de douleurs dorsales discogènes sont généralement âgés de 30 à 60 ans.
Environ 80 % à 90 % des patients présentant un épisode aigu de mal de dos discogène se rétablissent avec un traitement conservateur au fil du temps (environ 12 semaines).
Cause
- Se pencher vers l’avant de façon répétée ou prolongée, ou des activités où on se penche et on tourne le tronc
- Mauvaise posture
- Blessure ou traumatisme
- Tabagisme – les recherches montrent une incidence accrue chez les fumeurs
- Mauvais contrôle musculaire du tronc autour de la colonne vertébrale
- Mode de vie sédentaire : assis ou étendu pour de longues périodes ou mal assis
- Obésité
Symptômes
- Diminution des mouvements dans le dos à cause de la douleur, souvent dans des positions courbées
- Douleur au bas du dos, avec ou sans douleur vers la jambe, peut être ressentie n’importe où, de la fesse au pied (beaucoup moins fréquente affectant le cou et le bras)
- Sensation anormale, p. ex., des picotements ou un engourdissement dans la jambe
- Douleur sous forme de sensation de brûlure ou de crampes
- Faiblesse dans la jambe ou le pied
- Pire en éternuant ou en toussant, assis ou en se penchant
- Pire le matin
DiagnosTIC
Vos antécédents, le comportement de la douleur et vos tests physiques sont les principaux indicateurs de la douleur potentielle liée aux disques. Une radiographie n’est généralement pas nécessaire, sauf si le mal de dos est dû à une chute, à un accident ou à un autre traumatisme.
Une IRM n’est pas nécessaire, sauf si la douleur est dominante dans la jambe, p. ex., si la douleur dans la jambe est plus grave que la douleur dans le dos. Une IRM peut aussi être recommandée si la douleur est présente depuis plus de trois mois, si un traitement conservateur de bonne qualité n’a rien changé, si vous ressentez un changement sensoriel, une faiblesse ou des changements dans vos réflexes, et s’il est nécessaire d’évaluer si une intervention chirurgicale ou d’autres interventions sont nécessaires.
Traitement
Conservateur
- Modifiez vos activités, y compris :
- Évitez l’alitement prolongé
- Évitez les longues périodes assises
- Restez actif – faites plusieurs courtes promenades pendant la journée ou faites d’autres exercices si vous êtes en mesure de le faire
- Optimisez une bonne posture : choisissez des chaises à dossiers droits et fermes et utilisez un petit oreiller, une serviette roulée ou un rouleau lombaire dans le bas du dos pour maintenir l’arc naturel du bas du dos.
- Renseignez-vous sur l’affection et les traitements appropriés (comme indiqué ici)
- Positions de soulagement – lorsque vous ressentez de la douleur, utilisez une posture ou une position qui atténue la douleur pendant de courtes périodes, p. ex. allongé sur le ventre.
- Appliquer du froid ou une alternance de chaud et de froid (15 à 20 minutes, toutes les deux heures)
- AINS (Advil/ibuprofène) et/ou analgésiques (Tylenol/acétaminophène)
- Physiothérapie
- Exercices de force et de stabilisation
- Les exercices d’extension (se pencher vers l’arrière) sont souvent les plus efficaces
- Méthode McKenzie : un système dirigé par un thérapeute pour évaluer les patients et ensuite prescrire des exercices spécifiques et appropriés en fonction des symptômes. Il a été démontré que cette méthode produisait de meilleurs résultats que la thérapie générique non spécifique et les exercices.
- L’acupuncture
- La mobilisation de la colonne vertébrale chez certains patients
- L’évaluation ergonomique du lieu de travail
- Exercices et activités physiques rythmées générales (marche, natation)
Il est important de rester aussi actif que possible en faisant de courtes marches fréquentes, des exercices de réadaptation, de la natation ou toute autre activité confortable. Il est important de faire ces activités de façon rythmée. Trouvez une ligne de base confortable que vous puissiez faire, beau temps mauvais temps, et au fil du temps augmentez-la graduellement. Les mouvements diminuent la douleur et la raideur et vous aident à vous sentir mieux plus rapidement. Avec les changements de mode de vie à court terme, c’est la méthode la plus efficace de prise en charge de la douleur aigüe.
Des médicaments peuvent également être nécessaires si vous souffrez de douleurs aux nerfs, car cela ciblera la « cause » du problème et vous permettra de vous rétablir plus rapidement.
La douleur n’est pas synonyme de mal. Il est possible que certaines activités puissent toujours être pratiquées avec une certaine douleur sans causer de dommages ou de blessures, par exemple, vous pourriez avoir des douleurs de raideur en raison d’une inactivité qui s’atténuera à mesure que vous devenez plus actif. Cela inclut un retour au travail si vous avez été absent, bien que vous puissiez bénéficier des conseils d’un thérapeute en réadaptation, p. ex. un physiothérapeute.
Vous pouvez essayer les exercices de base suivants pour cette affection. Si cela aggrave vos symptômes, arrêtez et demandez conseil à un professionnel de la santé.
Traitement chirurgical
La chirurgie n’est pas indiquée pour les maux de dos discogènes sans névralgie sciatique.
Névralgie sciatique/radiculopathie
La névralgie sciatique est un terme générique pour décrire un groupe de symptômes et non une affection spécifique. Il s’agit d’une douleur qui irradie du dos à la jambe en raison de l’irritation des racines nerveuses qui se séparent de la moelle épinière et parcourent le long des jambes. En règle générale, la douleur irradiera sur un seul côté. Cela peut aller de léger à grave.
Les causes de la névralgie sciatique sont multiples, notamment :
- Un gonflement discal ou une hernie
- Sténose vertébrale
- Spondylolisthésis
- Syndrome du piriforme
- Le nerf sciatique peut être irrité s’il passe à travers ou sous le muscle piriforme du fessier, ce qui reproduit une douleur qui ressemble à une névralgie sciatique. Le muscle piriforme est un petit muscle triangulaire situé au fond de la fesse. Il peut devenir tendu et irriter ou comprimer le nerf sciatique qui passe à proximité, provoquant des douleurs, des engourdissements et des picotements dans la fesse ou la jambe jusqu’au pied.
- Tumeur
- Infection
- Maladies – comme le diabète
Symptômes
- Douleur localisée d’un côté du bas du dos à la fesse, la cuisse et le mollet
- La douleur dans les jambes peut être légère à atroce et constante ou intermittente
- Elle peut être ressentie comme une décharge électrique, des crampes ou des brûlures
- S’empire en toussant ou en éternuant
Traitement
La douleur sciatique va souvent s’atténuer et disparaître avec le temps sans traitements supplémentaires (minimum de 12 semaines).
- Modification des activités
- Éducation
- Chaleur/glace (20 minutes, deux à trois fois par jour – vous pouvez alterner)
- AINS oraux (Advil/ibuprofène) ou topiques (Voltaren Emulgel) et/ou analgésiques (Tylenol/acétaminophène)
- Les relaxants musculaires peuvent être bénéfiques
- Si des symptômes dominants dans les jambes sont présents, des médicaments spécifiques (neuroleptiques) pour limiter la douleur reliée au nerf (p. ex., prégabaline/Lyrica, gabapentine) peuvent être bénéfiques. Ceux-ci doivent être pris régulièrement comme prescrit, pas au fur et à mesure qu’on ressent de la douleur. Un titrage (augmentation progressive de la posologie) est également généralement requise.
- Faire de l’exercice (marche, natation) dans des limites confortables, en progressant en fonction de la capacité
- Physiothérapie ou chiropratique fondée sur des preuves courantes
- Mobilisation vertébrale
- Acupuncture
- Massage thérapeutique
- Évaluation ergonomique du lieu de travail
Vous pouvez essayer les exercices de base suivants pour cette affection. Si cela aggrave vos symptômes, arrêtez et demandez conseil à un professionnel de la santé.
Allongé sur le ventre accoté sur les coudes (en anglais seulement)
Pompes
avec le dos en extension (en anglais seulement)
Extensions lombaires debout (en anglais seulement)
Pont (en anglais seulement)
Extensions en figure de 4 (en anglais seulement)
Traitement chirurgical
La chirurgie de la névralgie sciatique due à une hernie discale lombaire n’est pratiquée que si vous avez une douleur dominante à la jambe (davantage à la jambe qu’au dos) à cause d’un nerf pincé. L’objectif est de « décoincer » le nerf pincé en retirant le disque qui irrite et/ou compresse le nerf. Ceci s’appelle une discectomie.
Cela se fait généralement dans le cadre d’une intervention chirurgicale de jour et implique une petite incision normalement environ de 1 à 1,5 pouce de longueur. Parfois, cela peut être combiné avec une procédure de décompression, où une petite quantité d’os dans la zone de la hernie discale est également retirée pour réduire le risque de récurrence future.
Normalement, le rétablissement prend quelques semaines, avec un retour au travail dans deux à quatre semaines si vous avez un travail de bureau et dans quatre à huit semaines si votre travail comporte un effort physique. Il y a un bon taux de réussite pour la réduction significative de la douleur à la jambe ou d’autres symptômes, bien qu’il ait également été démontré que deux ans et cinq ans après l’apparition de la douleur discale, les patients qui ont et qui n’ont pas subi d’intervention chirurgicale signalent généralement le même niveau de capacité fonctionnelle et de douleur.
Spondylolyse/spondylolisthésis
La spondylolyse est un défaut naturel, une fissure ou une fracture de fatigue qui se développe dans l’isthme interarticulaire vertébral, un mince pont osseux situé à l’arrière de la vertèbre, à l’endroit où les facettes sont reliées au corps de la vertèbre.
Elle peut cependant survenir chez des personnes de tous âges. Les enfants et les adolescents sont plus vulnérables, car ils grandissent encore et leurs épines n’ont pas fini de se développer. Elle est plus fréquente chez les jeunes athlètes pratiquant des sports qui sollicitent de manière répétée le bas du dos, comme la gymnastique, l’haltérophilie, la lutte et le football. Elle affecte le plus souvent les vertèbres du bas du dos (L4/5 et L5/S1).
Le spondylolisthésis survient lorsqu’une vertèbre glisse hors de sa position par rapport à celle située au-dessus ou au-dessous. Habituellement, il s’agit d’un glissement vers l’avant. Il survient le plus souvent dans la colonne lombaire au niveau L5-S1, mais peut également se produire dans la colonne cervical
Selon le mouvement de la vertèbre, le spondylolisthésis est classé de faible (1) à grave (4). Un glissement de niveau 3 se produit lorsqu’une vertèbre est désalignée à plus de 50 %.
La présence de spondylolisthésis n’est pas nécessairement problématique. La plupart sont asymptomatiques et généralement de faible niveau et stables sans besoin de traitement.
Causes
Il y a plusieurs causes différentes :
Le spondylolisthésis congénital est une affection rare et se présente à la naissance comme une anomalie. Il est plus fréquent chez les filles. La colonne vertébrale s’ajuste et s’adapte généralement à la déformation.
Le spondylolisthésis isthmique est causé par un défaut, une fissure ou une fracture de l’isthme interarticulaire vertébral; un pont osseux mince qui existe entre les facettes articulaires et le corps de l’os vertébral. Il se développe généralement pendant l’adolescence. La stabilité de l’os peut être affectée, menant au changement de position. Cela se produit le plus souvent chez des adolescents très actifs pratiquant des sports avec des mouvements répétés de flexion arrière (extension) (p. ex., gymnastique, football, lutte). Il n’est souvent pas détecté, mais peut l’être si des symptômes se manifestent à l’âge adulte. Ce type de spondylolisthésis est plus fréquent chez les hommes.
Le spondylolisthésis dégénératif se produit à partir de changements progressifs liés à l’âge qui entraînent un changement de stabilité, qui mène au changement de position d’une vertèbre sur une autre. C’est un processus qui se déroule lentement et la colonne vertébrale s’adapte souvent en conséquence. Cela se produit davantage chez les adultes, en particulier les femmes et les personnes obèses.
Le spondylolisthésis traumatique survient à la suite d’une fracture de la structure de l’articulation facettaire de la vertèbre et est causé par un accident ou un traumatisme.
Le
spondylolisthésis pathologique survient lorsque l’os est affecté par des troubles du tissu osseux ou conjonctif, une infection ou une tumeur.
Symptômes
- Lombalgie intermittente persistante
- Peut entraîner une radiculopathie ou une claudication (douleur, faiblesse et/ou engourdissement/picotement dans les jambes)
- Pire avec l’activité
- Mouvement vers l’arrière (extension)
- Tendre au toucher localement au niveau spécifique sur la colonne vertébrale
- Mieux au repos
- Spasmes musculaires – principalement au dos et aux ischiojambiers (muscles à l’arrière des cuisses)
- Douleur et fatigue en marchant et en se tenant debout
- Peut avoir de la difficulté à marcher
- Perte de contrôle de l’intestin ou de la vessie (rarement)
Diagnostic
- Vos antécédents et le comportement de la douleur seront évalués et des tests physiques seront réalisés évalués.
- On peut réaliser des radiographies dans diverses positions pour évaluer le spondylolisthésis et déterminer la gravité et la stabilité, ce qui aura une incidence sur les soins ultérieurs.
- Une IRM sera rarement nécessaire, généralement uniquement en présence de douleur à la jambe associée ou d’autres symptômes, ou si une intervention chirurgicale est nécessaire
Traitement
La condition de la plupart des patients atteints de spondylolyse symptomatique et de spondylolisthésis de niveau faible (léger à modéré) s’améliore avec des traitements conservateurs et ceux-ci peuvent progressivement reprendre les sports et autres activités.
Traitements conservateurs
- Repos relatif et éviter les sports qui exercent une pression excessive sur la colonne vertébrale;
- Exercices légers (p. ex., de la marche)
- AINS (Advil/ibuprofène)
- Application de chaleur
- Une attelle pourrait être nécessaire
- Physiothérapie
- Il a été démontré que les exercices progressifs se concentrant sur la flexion vers l’avant et le renforcement du tronc obtiennent les meilleurs résultats.
- Une activité physique générale telle que la marche, le vélo, la natation et l’aquaforme pour ajouter progressivement plus d’entraînement spécifique au sport (si nécessaire) tout au long du rétablissement.
- On vous demandera probablement d’éviter les activités où vous devez vous pencher vers l’arrière (extension) pendant un certain temps.
Vous pouvez essayer les exercices de base suivants pour cette affection. Si cela aggrave vos symptômes, arrêtez et demandez conseil à un professionnel de la santé.
Traitement chirurgical
La chirurgie n’est envisagée que chez les patients présentant un spondylolisthésis instable avec des douleurs dorsales non améliorées ou des douleurs dominantes aux jambes dues à des nerfs pincés, et si les symptômes ne s’améliorent pas malgré une période de traitement conservateur de bonne qualité. Le but de la chirurgie est de soulager les nerfs et de stabiliser la colonne vertébrale.
Habituellement, la procédure chirurgicale consiste à
fusionner les vertèbres. Une petite greffe osseuse, prélevée dans votre propre corps ou celui d’un donneur, ou une substance synthétique est utilisée pour favoriser la croissance osseuse entre les segments affectés de la colonne et fusionner les vertèbres. Le chirurgien devra utiliser du matériel spécial, tel que des vis, des tiges ou des cages, pour soutenir la colonne vertébrale pendant la guérison de la fusion. Ces articles resteront en place de façon permanente. Le nombre de niveaux de la colonne vertébrale fusionnés déterminera la durée de séjour requise et le rétablissement prendra normalement au moins six à huit semaines.
Fractures vertébrales/fractures par compression – Ostéoporose
Une fracture (un bris de l’os) peut survenir dans la colonne vertébrale à cause d’un traumatisme, mais le plus souvent à cause de l’ostéoporose.
Une fracture vertébrale traumatique peut être une blessure grave accompagnée d’autres blessures nécessitant un traitement d’urgence. Il est possible que la moelle épinière soit blessée, entraînant des dommages permanents, mais cela est rare.
L’ostéoporose est une maladie liée au vieillissement qui évolue lentement et où les os s’affaiblissent en raison d’une perte de minéraux. Les fractures vertébrales causées par l’ostéoporose ont tendance à être des fractures de compression, où l’os devient écrasé et perd de la hauteur en réponse à la pression. Cela tend à être moins grave que les fractures traumatiques et à guérir sans conséquences graves. Cependant, cela peut arriver très soudainement à la suite d’une chute, du fait de rester debout, de rester assis, de se pencher ou de tendre la main vers l’avant, d’un éternuement ou d’une toux par exemple. Parfois, les gens ne sont pas conscients de ces fractures, car elles ne créent pas toujours de la douleur.
La zone la plus souvent touchée est la jonction entre le milieu et le bas du dos (thoracique et lombaire). Il peut y avoir une perte de hauteur ou un cyphose thoracique exagérée (bossu) peut se développer (haut du dos fortement arrondi).
Les fractures ostéoporotiques affectent les femmes six fois plus que les hommes. Certaines femmes ménopausées subissent une perte osseuse rapide après la ménopause, ce qui provoque l’ostéoporose. La perte osseuse liée à l’âge est également une cause d’ostéoporose et touche les patients de plus de 70 ans.
Diagnostic
Vos symptômes, vos antécédents et un examen physique, et éventuellement une radiographie de votre colonne vertébrale, sont nécessaires pour confirmer une fracture. Parfois, une scintigraphie osseuse, une tomodensitométrie et/ou une IRM sont également réalisées pour aider à établir la cause de la fracture.
Les personnes risquant d’être atteintes d’ostéoporose peuvent bénéficier d’un dépistage. Cela comprend un balayage de la densité minérale osseuse qui met en évidence les zones d’os affaibli afin qu’elles puissent être traitéesNormalement, cela se fait par des compléments alimentaires en vitamine D, calcium, etc.
Causes
- Ménopause
- Faible poids corporel ou perte de poids importante récente
- Hyperthyroïdie
- Âge (plus fréquent après 65 ans)
- Utilisation à long terme de corticostéroïdes (en raison de certaines maladies telles que la polyarthrite rhumatoïde)
- Génétique
- Tabagisme
- Consommation excessive d’alcool
- Alimentation inadéquate
- Manque d’exercice de mise en charge
Symptômes
- Douleur locale aigüe soudaine au dos (peut être terne ou forte) ressentie à l’endroit de la fracture
- La douleur peut irradier vers l’estomac ou le long des côtes.
- Pire avec le mouvement et le changement de position
- Mieux au repos ou couché
- Douleur la nuit – difficulté à dormir
- Intolérance à rester immobile ou à marcher lentement – nécessité de marcher vite ou d’utiliser des aides à la marche
Traitements conservateurs
La plupart des gens qui ont une fracture de compression vont se rétablir dans les trois mois avec une prise en charge conservatrice :
- Modification des activités
- Analgésiques (Tylenol/acétaminophène)
- Une attelle peut être utilisée occasionnellement
- Évitez de soulever des objets lourds
- Utilisez une aide à la marche (bâtons de marche, marchette à siège intégré)
- Consultez votre médecin pour réduire le risque de fractures futures : compléments alimentaires, hormonothérapie, médicaments pour traiter l’ostéoporose (Fosamax, Didrocal, Actonel)
Pendant le rétablissement, il est important de comprendre que douleur ne signifie pas dommage et que même si la fracture est douloureuse, il est important de bouger et que cela ne cause pas de dommage à long terme.
Un physiothérapeute ou un autre professionnel de la thérapie peut vous aider à suivre un programme de réadaptation si vous estimez avoir besoin de conseils.
Vous pouvez essayer les exercices de base suivants pour cette affection. Si cela aggrave vos symptômes, arrêtez et demandez conseil à un professionnel de la santé.
Allongé sur le ventre sur des oreillers (en anglais seulement)
Genou fléchi sur la poitrine (en anglais seulement)
Torsade sur le dos pour débutant (en anglais seulement)
Palourdes (en anglais seulement)
Traitement chirurgical
La chirurgie n’est nécessaire que si une fracture n’est pas stable et provoque une douleur intense et persistante qui ne s’améliore pas. Cela est rare. La vertébroplastie ou la spondyloplastie sont des traitements peu invasifs pour les patients souffrant de douleur intense malgré l’essai de mesures conservatrices. Ces techniques comprennent une méthode pour stabiliser la fracture par injection de « ciment osseux » dans le corps vertébral guidé par radiographie.
Scoliose
La scoliose est une déformation qui se développe dans la structure de la colonne vertébrale et qui lui donne une courbe anormale et/ou une rotation dans l’alignement. Généralement, il s’agit d’une courbe latérale, mais elle peut se faire dans toutes les directions. Cela crée un déséquilibre musculaire, ainsi qu’un stress et des tensions inégales sur les structures de la colonne vertébrale, susceptibles de provoquer des douleurs dorsales « de nature mécanique ». Si la scoliose est grave, elle peut provoquer des douleurs au dos, des difficultés respiratoires, des problèmes cardiaques et une compression des nerfs/de la moelle épinière, bien que ces dernières soient très rares. Il est également possible d’avoir une scoliose sans douleur.
La scoliose est mesurée par radiographie, calculée en degrés et comparée à la « normale ». Des études montrent que chez un adulte, une courbe < 30° est considérée comme modérée, situation qui n’a pas tendance à changer au fil du temps, alors que chez ceux ayant une courbe > 50°, l’affection a plus de chances de s’aggraver.
Causes
Il existe différents types de scoliose
- Scoliose idiopathique (« idiopathique » signifie qu’il n’y a pas de cause connue) Ce type de scoliose sans cause connue représente 80 % des cas de scoliose. Il se développe avec le temps, apparaissant souvent lors d’une poussée de croissance chez l’adolescent et tend à se propager dans les familles (dans 30 % des cas).
- Scoliose congénitale est le type de scoliose avec lequel on nait. Cela commence lorsque la colonne vertébrale se forme avant la naissance.
- Scoliose neuromusculaire est causée par un problème médical qui affecte les nerfs et les muscles autour de la colonne vertébrale (p. ex., dystrophie musculaire, paralysie cérébrale, lésion de la moelle épinière) pour provoquer une scoliose.
- Scoliose dégénérative – En vieillissant, il est également possible que la scoliose se développe à la suite d’une dégénérescence normale des structures de la colonne vertébrale (os et disques).
Diagnostic
Une évaluation des symptômes et de vos antécédents et un examen physique, avec possibilité d’une radiographie de la colonne vertébrale, peuvent être nécessaires pour confirmer une scoliose.
Symptômes
Les symptômes varient en fonction de la taille et de l’emplacement de la scoliose.
- Peu ou pas de douleur
- Mal au dos
- Posture inégale
- Différence de hauteur des épaules
- Différence de hauteur des hanches
- Une poitrine asymétrique
- Croissance des muscles sur un côté de la colonne vertébrale (visible lorsque penché vers l’avant)
- Faible tolérance à certaines postures ou activités – fatigue musculaire
- Douleur ou engourdissement dans les jambes, ainsi que claudication intermittente lien vers la sténose vertébrale
Traitements conservateurs
Dans la plupart des cas, les symptômes sont généralement légers et bien contrôlés avec un traitement conservateur.
- Exercice cardiovasculaire régulier à faible impact, par exemple faire du vélo ou de la natation
- AINS (Advil/ibuprofène) et/ou analgésique (Tylenol/acétaminophène)
- Attelle : une attelle dorsale spécialement conçue pour limiter la progression de la scoliose peut être prescrite aux adolescents à mesure que leur colonne vertébrale se développe
- Physiothérapie ou autre rééducation active
- Éducation face à l’autogestion
- Prescription d’exercice : étirements, renforcement, activités de conditionnement physique générales et respiration profonde. Cela garantira que votre colonne vertébrale demeure flexible et forte et diminuera la fatigue.
- Massothérapie pour la relaxation des tissus mous
- Observation – votre médecin surveillera l’évolution de votre scoliose au fil du temps
Vous pouvez essayer les exercices de base suivants pour cette affection. Si cela aggrave vos symptômes, arrêtez et demandez conseil à un professionnel de la santé.
Pont (en anglais seulement)
Palourdes (en anglais seulement)
Étirement de la prière (en anglais seulement)
Planche latérale modifiée (en anglais seulement)
Traitement chirurgical
La chirurgie n’est envisagée qu’en cas de déséquilibre postural résultant de la scoliose, ou en cas de douleur dominante irradiant aux jambes (p. ex., une claudication intermittente). L’objectif est de rétablir l’équilibre sagittal, p. ex., l’alignement de la tête sur le bassin, ce qui peut aider à soulager les maux de dos, améliorer les symptômes de la jambe et la claudication, ainsi que corriger la déformation. Le but n’est pas nécessairement de « redresser » la colonne vertébrale.
Les options chirurgicales sont basées sur la cause des symptômes et la taille et la direction de la scoliose. L’opération chirurgicale est généralement une combinaison d’une décompression (création d’un espace pour les nerfs en éliminant la plus petite quantité d’os et de tissus dans la zone à problèmes) et d’une fusion. Une fusion peut utiliser une greffe osseuse (une petite quantité d’os prélevé de votre propre corps ou de celui d’un donneur) et/ou une substance synthétique utilisée pour favoriser la croissance osseuse afin de relier et fusionner les vertèbres touchées après leur réalignement. Le chirurgien devra également utiliser du matériel spécial, tel que des vis, des tiges ou des cages, pour soutenir la colonne vertébrale pendant la guérison. Ces articles demeureront en place, empêchant tout mouvement des segments fusionnés de la colonne vertébrale.
La chirurgie peut être complexe si la scoliose est importante et la convalescence prendra plusieurs mois, avec quelques restrictions à long terme quant à la manière dont vous pourrez vous déplacer et fonctionner.